En 1960-1962, nous avons réhabilité le puits dans nos bancaus de Rians, comblé de pierres par les bergers depuis deux siècles après la disparition de l'ancien village de Rians (qui s'appelait MIRA) et qui s'était déplacé vers le promontoire actuel pour bénéficier des sources (celles de MIRA s'étant taries).

Après avoir déblayé plus de 3 mètres en profondeur, nous avions trouvé ce pichet - qui aurait donc en 2002, 240 ans d'âge.

On le revoit un peu flou vers 1962, sous la source de Maille en contrebas.

Ancien village sur notre colline au 18° Siècle.
Parce que les sources étaient taries,
parti vers le Rians actuel sur une butte face au couchant.
Mira était en plein Midi,
un "païs" dont nous nous sommes redécouverts des "Pays" ;
Etres dans notre propre "paysage",
nos bancaus d'oliviers, le puits que nous avons réhabilité,
et notre source inépuisable.
Il revenait chaque fin de journée,
s'appuyant sur un bâton d'olivier,
souriant sous son grand chapeau blanc...
s'installer en haut du pas de mule,
au seuil de son cabanon désert,
son regard au souvenir de la montagne bleue.

(Extraits de : Mirages et personnages Pierre Méric, un Premier de Janvier 2003)

Août 2019 : le nom de "MIRA" de mémoire d'enfant d'après un ancien du village, serait en fait "AMIRAT" (Moyen-âge).

Selon l'Inventaire général du patrimoine culturel ...

"Le castrum d'Amirat n'est mentionné qu'à partir de 1232-1244, mais son nom apparaît dès le milieu du 11e siècle...
"Amirat comptait 40 feux en 1347, 11 feux en 1349 après la peste et fut déserté avant 1400. Les 6 maisons recensées en 1540 étaient probablement disséminées dans la vallée et le territoire fut annexé à Rians peu après. Malgré une position assez forte et un beau terroir agricole, Amirat ne pouvait concurrencer le gros bourg de Rians, placé sur un noeud routier important....
"Croupe ; altitude : 460 m ; superficie : 5000 m2. Le sommet, isolé au nord par un fossé en grande partie comblé, mais bien perceptible, est couvert d'éboulis et de murs arasés qui dessinent les contours mal distincts de plusieurs corps de bâtiment du château. Sur la pente sud, on voit de nombreux autres éboulis, des fragments de murs en moellons liés à la chaux, dont certains paraissent correspondre à une enceinte, et des pans de rochers visiblement taillés, avec traces d'ancrage de charpentes...."

Nous y vivions au pied de la colline à partir de l'été 1953, d'abord dans la ferme de Galice (maison d'enfance de Gaston REBUFFAT), puis sur les premiers bancaus. Dans les rochers en façade il y avait deux "grottes" dont une taillée "au carré", de nombreux éboulis de pierres travaillées et une couronne de murailles écroulées sur le sommet. Les anciens bancaus en façade étaient peuplés de superbes oliviers jusqu'à l'hiver 1956.


Notre colline à Rians - Photo Eté 1959


Ferme de Galice Eté 1959.

Vers Ste-Victoire 1969 * cliquer sur l'image pour l'agrandir

 


Ferme de Galice Rians 1959 © Sylvie Sidlaréwicz Janvier 2020

Chanson Miroir des éternités
En écoutant un extrait de la musique du film "La liste de Schindler" (1993 - John Williams) on a pu entendre une similitude avec les phrases mélodiques de cette chanson. Mieux que du hasard, il y a peut-être cohérence naturelle avec la première sensation profonde du poème "Miroir des éternités" de 1967 et sa mise en musique de 1979... ainsi qu'avec les faits humains qui demeurent au fond (au "chant profond") de nos mémoires. (1er MAI 2019)

AN 2020 - avec réalisation Janvier 2020

Le JOURNAL DES POETES AVRIL 2006
dirigé par Jean-Louis ALLIER
pour la Maison de la Poesie de Toulon et du Var
publiait le poème TRAIT D'UNION ainsi que trois hommages

 

 

 

 

Rians 1953

 

cliquer sur l'image
pour l'agrandir

 

 

 

 

***Travailler de ses dix doigts : Savoir-faire des Maures au Verdon***

Notre premier groupe "Les leopards" Rians 1964 - 1966

La source "François" (la meilleure du village autour de 1960)

 

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LECTURE D'ENFANT NECESSAIRE :
La guerre du feu = Savoir transmettre la flamme
avant de prétendre en être la première étincelle !
(Roman de J.H. ROSNY AINE - 1856-1940)

(Illustration de Jean Chièze - Rouge et Or 1951)

J.H. ROSNY AINE a aussi écrit un roman prémonitoire :
LA MORT DE LA TERRE (1910)
liée plus particulièrement à la disparition de l'eau !!!

(L'Utopiste était déjà celui qui a raison cinq minutes avant les autres... sinon un ou plusieurs siècles !)