Grande illusion du Carnaval
(Texte poétique hommage à Orfeo Negro de Pierre Méric)
Tristesse qui
s'éteint
Quand le bonheur revient...
Ah... ce bonheur va tel qu'une plume,
S'élève en tourbillonnant vers le ciel,
Vole au plus loin
Avant que vie s'achève
Et tant que le vent nous emportera...
Le bonheur des
pauvres gens se mêle
A la grande illusion du Carnaval
De gens qui travaillent
Une année entière
Pour un temps de chimère
A se faire à sa fantaisie
Ou roi, ou bien pirate ou jardinièr(e)
Puis tout s'épuisera en quatre nuits.
Tristesse qui
s'éteint
Quand le bonheur revient...
Ah... le bonheur se dépose en gouttes
de rosée sur les pétales des fleurs
Brille tranquille
Sa lumière vascille
Puis tombe comme une larme d'amour.
Mon tendre bonheur
n'est plus qu'un rêve
Au fond des yeux de mon amour brève
Cette nuit dernière
Où j'erre et j'espère
En quête d'un nouveau jour
D'un privilège accordé
En fête auprès d'elle à toujours
M'offrant son sourire avec ses baisers
© Pierre Méric 2015 - Code Sacem : 24695173-11
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