(une "réponse" d'une des plus assidues participantes au groupe chanson Vinon/Verdon années 90)

Au coeur la nostalgie du pays de Provence
Nostalgie constante d'un ailleurs introuvable
Eternelle mélancolique de souvenirs perdus
Je rêve à la guitare du fils d'un ouvrier
Je me souviens de tout ce qu'il m'a fait chanter
Des idées grâce à lui effleurées
Monde découvert par moi insoupçonné
Eternelle naïve, éternelle inactive
Pleurant sur mon passé et craignant l'avenir
L'écoutant à travers ses musiques sensibles
Je découvrais un monde que j'avais ignoré
Qui m'avait fait souffrir sans que je le comprenne
Lui, l'homme torturé par ses idées creusées
Lui, l'homme musicien, le poète savant
Il a illuminé mes soirées provençales
Il m'a fait découvir que je ne savais rien
Je n'avais rien compris, n'avais fait qu'effleurer
Et je suis repartie, oui j'ai repris la route
Mais il est là toujours à travers mon écran
Il écrit ses musiques et il refait le monde
Il est omniprésent il vit il est intelligence
Et par lui j'apprendrai à l'aube de tous les temps
 
Tiens, c'est sortie comme ça, pratiquement d'un seul jet, ça vaut ce que ça vaut mais c'est la réponse à ton mail. Bonne année Pierre.
 
 
 

Noëlle

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