Le mistral
Un poème pour Les Grands Chemins - 22 Mai 2004
Par Anne-Marie OUDARD


Oh le vent,
je l'entends inlassablement
le vent des fous,
le vent des poètes,
le vent fou.

Toi qui balaies la mer
au coeur des fleurs,

Toi qui te lèves
au coeur du soleil
et répand sa chaleur,

tu remplis de sable mes yeux,
tu remplis de sel mes cheveux
prisonniers de tes noeuds,
prisonniers de tes jeux.

Mais lorsque tu deviens sage,
je te cherche partout
le vent fou,
le vent des sages.
Tu t'endors derrière mes volets,
dans un champ de lavande,
au pied des vignes,
dans un corps de femme.

C'est pour toi que pleurent les violons,
c'est pour toi que l'enfant trépigne,

et tu souffles sur les nuages.

ce fut une bien belle journée et comme jean-louis elle m'a inspiré un poème que voilà :

Dans ton jardin,
les figuiers centenaires
tissent la toile des parasols,
on dirait le jardin de PAGNOL.

Dans ton jardin,
les filles ont les yeux clairs
au clair de la lavande
en éclats de rire sous les chapeaux de paille.

Dans ton jardin,
les herbes s'enlacent,
les planches reposent sur la pierre
pour nous faire un banc
en applaudissements
les jours d'anniversaire.

Dans ton jardin,
je me promène souvent
et je me souviens
d'un peintre qui peint
ses toiles de nulle part ailleurs
où j'aime me retrouver.

Dans ton jardin,
une guitare chante sous les pierres
en clé de sol
ses dimanches.

Dans ton jardin,
je m'arrête souvent,
c'est là, que s'arrête le vent.

 

Retour Athénée des poètes