Paroles et Musique : Pierre Méric 1980
La terre incendiée nous laisse
indifférents,
Le tocsin sonne en vain notre dernier printemps
Notre dernier sommeil, les cigales sont mortes,
La ballade est finie, tu as fermé ta porte.
Par ce chemin brûlant au-dessus de
la mer,
Les bagnards enchaînés rejoignaient leur enfer.
Promène tes remords missionnaire transfuge,
Repense à tes combats de ton confort refuge.
Ceux des moins résignés qui s'évadaient
enfin
Partaient vivre en délire à l'air des Grands Chemins.
Prends ton masque passé, ta baudruche craintive,
Va-t'en précipiter ta peur dans la chaux vive !
Compagnon, cours, compagnon ! car
le vieux monde te poursuit !
Il est TOI dans ton miroir, TOI dans ton rétroviseur.
Compagnon, fuis, compagnon ! le nouveau monde est ailleurs !
Il est TOI en plein Midi, TOI dans tes rêves sans répit.
Ai
crebat lo MIRAU dei dos eternitats,
Tems passat a se veire a'una fin condemnat.
Ai l'amor barrutlaire d'una estela au matin,
L'estiù d'una cigala que canta au gran camin.
J'ai brisé le miroir des deux éternités,
Temps passé à se voir une fin condamné.
J'ai l'amour vagabond d'une fille éphémère
Les jours d'une cigale en orchestre-lumière.
(Mirau = Membrane luisante et sonore sous l'abdomen de la Cigale)
Enregistré en 1985 deuxième guitare : Serge Aoust
Ecoute mp3 Miroir des deux éternités
Serge
Aoust Sur le Podium Vinon Juillet 1989
Le compagnon vinonnais des Grands Chemins depuis 1979.
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